REFLEXION
A pleurer chaque jour pour un paradis perdu, A gémir sur des cendres qui n'ont plus rien de sacré, A hurler pour un trop lointain rêve doré, Nous mourrons tous avant d'accomplir le travail ardu.
Il est des sentiers si larges et droits et tout blancs... Il est des maisons de fluides tout imprégnées... Il est tant de visages de lumière baignés... Il est des secrets et leur voile est accablant.
A vouloir toujours parer au plus pressé, A effacer sans cesse notre passé, Où trouverons-nous l'aura d'être accompli ?
Il est pourtant sur la terre d'autres hommes Venus d'autres lunes, de leurs trop lointains replis, Et que certains - crainte du peuple - jamais ne nomment. |
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